Un petit déjà-vu, ce n'est que la langue qui
change..
Je retombe sur toi, encore un matin qui
détruit toutes les certitudes d'hier soir. Je n’ai pas de forces pour te lâcher,
même si j'aspire à le faire, c'est plus facile de te tenir que de te lâcher. Je
deviens carrément masochiste, j'aime quelque chose qui me détruit, je l'aime
sans l'aimer, car ce n'est pas de l'amour, ce n'est qu'une pulsion qui me
détruit, qui crie ton nom, qui l'écrit sur tous les murs, qui me plonge dans
une mer de désespoir lorsque le soleil s'éteint. Et tu reviens, et je vole, et
j'oubli d'où je viens, qui je suis, et je cherche tes lèvres.
Quelle impasse destructrice, quelle
impuissance, mais putain, quelle énergie...
Et tous mes défauts s'exposent, un à un, ils
défilent devant toi et je désigne l'alcool comme excuse. Je suis folle...je
pleure, car même en connaissant tes défauts, je les aime, et merde, je sais que
tu n'es pas quelqu'un pour moi, mais comment te lâcher? C'est toi...
Il pleut dehors, où es-tu? À qui donnes-tu ton
corps aujourd'hui? Tu es néfaste, tu es une pieuvre, avec tous ces tentacules auxquels
se collent plusieurs êtres, et tu les manœuvres comme des marionnettes, et tu
les maintiens proches, et un à un, tu les manges, et ils t'aiment, et ils se
laissent aller, et j'attends patiemment mon tours, et je suffoque quand je te
vois prendre un autre…
Au moins, tu me fais penser en français...