Procuraste-me, alimentaste-me, levaste-me para tua casa, sentei-me à mesa com a tua família, pediste para que ficasse, e eu entreguei-me a ti, acreditei em nós, e dei-te tudo o que me foi possível. Escolhi abdicar de mim para te manter na minha vida, decidi que queria ser melhor, e que me podias tornar alguém de melhor, de menos narcisista.
Mas hoje, num dia tão vulgar, porque raio é que eu sinto que agarro uma mão que não me agarra?
Voltaria a entregar-me a ti, repetidamente.
Tu voulais du médiocre et moi j'en avais pas,
Tu voulais l'univers et moi je n'avais que moi,
Tu voulais le silence quand j'étais que musique,
Qu'on marche parallèle quand j'allais qu'à l'oblique,
Tu voulais des rivières au milieu du désert,
Tu voulais les voyages, moi j'étais sédentaire,
Que je fasse des chansons qui m'emmènent aux sourires,
J'y peux rien moi je n'ai que des larmes à leur dire
Et des plaines de pluie pour unique empire.
Quand je serai parti que lira mes poèmes,
Un autre romantique qui se verra en moi,
Il se dira sans doute: "Oh c'est beau comme il l'aime! "
Mais qu'il sache que je n'ai jamais aimé que moi;
Qu'au lit ou dans le cœur l'égoïsme est la mère des générosités.
Que les femmes me pardonnent de n'être fait pour elle,
D'être comme un nuage qui recherche son ciel !
De n'être qu'un navire toujours à la détresse,
Et cette envie de fuir de ceux qui sont en laisse !
Pardonnez-moi vous tous qui vous liez les mains;
Vous qui pensez qu'à deux vous ferez mieux le chemin,
Vous qui penserez que l'autre vous sauvera la peau,
Alors que de votre âme il fera des lambeaux !
En amour que l'on soit le plus grand des guerriers
Ou la triste brebis qui cherche le berger,
On finit tous à terre à chercher les morceaux,
Au bord du précipice à deux pas du grand saut,
A deux pas du tombeau.
Tu voulais l'univers et moi je n'avais que moi,
Tu voulais le silence quand j'étais que musique,
Qu'on marche parallèle quand j'allais qu'à l'oblique,
Tu voulais des rivières au milieu du désert,
Tu voulais les voyages, moi j'étais sédentaire,
Que je fasse des chansons qui m'emmènent aux sourires,
J'y peux rien moi je n'ai que des larmes à leur dire
Et des plaines de pluie pour unique empire.
Quand je serai parti que lira mes poèmes,
Un autre romantique qui se verra en moi,
Il se dira sans doute: "Oh c'est beau comme il l'aime! "
Mais qu'il sache que je n'ai jamais aimé que moi;
Qu'au lit ou dans le cœur l'égoïsme est la mère des générosités.
Que les femmes me pardonnent de n'être fait pour elle,
D'être comme un nuage qui recherche son ciel !
De n'être qu'un navire toujours à la détresse,
Et cette envie de fuir de ceux qui sont en laisse !
Pardonnez-moi vous tous qui vous liez les mains;
Vous qui pensez qu'à deux vous ferez mieux le chemin,
Vous qui penserez que l'autre vous sauvera la peau,
Alors que de votre âme il fera des lambeaux !
En amour que l'on soit le plus grand des guerriers
Ou la triste brebis qui cherche le berger,
On finit tous à terre à chercher les morceaux,
Au bord du précipice à deux pas du grand saut,
A deux pas du tombeau.