J’aurais bien voulu
qu’il y ait une fenêtre en moi pour te montrer que tu n’es plus là. J’aurais bien voulu
que tu sois insecte pour t’infiltrer dans ma vie et témoigner mon bonheur. Pour
que tu voies que tu n’es plus la seule à chercher mes bras le soir pour se
reposer. J’aurais bien voulu tout ça, tu sais ? Ouais, c’est triste, je
suis d’accord, tu n’es plus Déesse et je ne suis plus ton port. Et qu’est-ce qu’on deviendra ? Quel
chemin tu prendras ? Toi que dans mes rêves serrerais ma main jusqu’à ma
mort.
Au revoir à toi, il
est temps de te lâcher, il est temps d’accepter ce que la vie m’offre, tous ces
êtres divins que je croise et que je méprise parce qu’ils ne sont pas toi,
aujourd’hui j’ouvre la porte de mon existence à qui viendra écrire son prénom
sur une nouvelle page.
Je serai lumière
pour éclairer ceux qui ont perdu l’espoir, pour chauffer des cœurs en glace, pour
tailler des sourires, pour chanter la vie et l’amour, pour crier sur tous les
toits que la vie ne s’épuise jamais, qu’à chaque coin une possibilité, que dans
les mains le monde entier, un monde qui t’attend, à toi, à moi, à tous ceux qui
veulent faire de leur existence quelque chose de grand, quelque chose de beau.
Merci à celles qui m'ont fait renaitre.