On ne partage pas la même définition, en
réalité, personne ne la partage avec nous. Et on passe toute notre existence en
quête de quelque chose qui ne viendra pas, une utopie à laquelle on croit
pouvoir accéder, un être avec qui partager une simple définition. Mais on oubli
souvent qu’on vit parmi les mortels, ceux qui, comme nous, ne sont pas faits à
l’image de Dieu. Et c’est ainsi, que dans les alinéas on trouve des conflits. Moi
je t’aime, je ne suis plus « apaixonada » comme on dit en portugais,
mais je suis carrément amoureuse de toi. Mon cœur ne bat plus comme avant, je
ne passe plus de nuits blanches à te dépeindre dans mon âme. Simplement, tu es
là, comme une ombre, tu m’accompagnes pendant toute la journée, je ne te
regarde pas souvent, mais quand vient le soir, et l’ombre disparait, c’est toi
que je cherche, parce que c’est à tes côtés que je veux reposer. Chaque nuit c’est
en toi que je trouve le confort, et c’est pour toi que je vis ma routine, sans
plaintes. Car tu es là quand la nuit tombe, et c’est le seul moment qui m’appartient
entièrement, un moment de liberté totale, celle d’être exactement où j’ai envie
d’être.
Cendres, poussière, c’est tout. Le beau ne
tardera pas à s’évaporer. Je t’aime, et quand je pense que toi, que nous, se ne
sera qu’un petit paragraphe perdu dans un gros roman, je respire, et j’hésite à
t’aimer comme je t’aime, comme on aime la vie…