28 de março de 2014

Comprends-tu?

Comprends-tu que tu n’es pas qu’une simple femme? Comprends-tu que quand tu passes tu deviens lumière pour tous ceux qui ne croyaient plus à la beauté de ce monde ? Comprends-tu que quand tu parles il y a quelque chose comme une harpe qui accompagne chaque mot, et que tes phrases deviennent des vers, et que tu deviens sirène, et que quand tu poses ta main sur nous, tu es capable de fondre la glace qui couvre nos cœurs, d’allumer un immense feu, qui nous réveille, qui nous invite à vivre de nouveau. Tout à coup les nuages passent, ceux qui couvraient le ciel, depuis des lustres, d’une couche de poussière et de cendres. Tu crées la vie à partir de rien, tu donnes des couleurs à un siècle qui était déjà noir, tu fais danser les gens dans le métro, chanter les oiseaux et fais taire les voitures, tourner le monde et tourner ma tête, et je ferme déjà les yeux, et je te cherche, et je te vois déjà en train de courir en me prenant par la main, et on partirait voir la mer, et tu serais soleil, et je serais la lune que tu éclaires, et on se regarderait toujours, et tu me ferais chanter toute la nuit, et dans des draps blancs on se réveillerait tous les matins comme si c’était le premier, comme si on s’était retrouvées il y a deux minutes, comme si le monde était à nous deux. Toi reine et moi à genoux devant toi. Viens, laisse-moi te guérir comme tu m’as guéri, laisse-moi te faire jouir infiniment, laisse-moi t’aimer comme on ne t’as jamais aimé.


Comprends-tu que tu es belle et que c’est bien de toi dont je parle ? 



1 comentário:

Fernando Ferreira disse...

Oui, je te comprend bien plus que tu puisses imaginer, car l'émoi de ta souffrance m'hypnotise: je veux bien que tu jouïsses un amour tout nouveau, fait de lumière et d'étoiles et de tendres caresses intimes.
Mais tu es prise au piège du desespoir de ce qui est déjà fini.
Or l'oubli est le futur du passé; on l'écrit avec le feu de la mémoire, pas avec la foudre de la passion.
Viens, Léo.