Avant j'écrivais pour qu'on me comprenne...
Il y a un peu de toi en elle, et je regrette
que tu sois omniprésente. J'ai peur. J'ai cru connaitre l'amour, mais je n'ai
connu que l'impossibilité de ce même. Il est temps de partir, il est temps
d'accepter la défaite, et de regarder ce qui est en face de moi, ce dont je
peux toucher. J'ai peur. J'ai cru aimer, j'ai cru vouloir vivre une vie
ensemble, mais ce n'était qu'une compétition, un test à mes capacités, un
reflet de ma taille. J'ai prouvé que j'étais grande, recrutant des témoins,
répétant ma peine à tous les inconnus qui se faisaient connaitre, prenant le
temps comme un repère, comme une preuve de la dureté et de l'intensité de ma
souffrance. Ton prénom, j'ai toujours voulu l'écrire, en gras! Je ne craignais
rien, puisque je savais que je ne t'aurais point, et que personne ne pourrait juger
quelque chose qui n'existait que dans mon âme.
Et maintenant, en face de moi, le jardin dont
j'ai rêvé. J'ai peur. La réalité me fait peur. J'ai imaginé plusieurs fois ce
jardin, mais maintenant qu'il est juste ici, qu’il existe, de quoi rêverai-je?
Moi qui ne fais que rêver... Le but
ultime est atteint, maintenant tout sera en descente… Et plus jamais la jouissance de la première fois.
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